| | Jonathan Meryl [Fiche Terminée] | |
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Jonathan MerylMembre
Messages : 10 Date d'inscription : 15/09/2014
| Sujet: Jonathan Meryl [Fiche Terminée] Jeu 23 Oct - 7:21 | |
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Jonathan Meryl
« Je pense à tout ce que la peur va posséder et j'ai peur, c'est justement ce que la peur attend de moi. » Alexandre O'Neill Surnom : John ♦ Age : 36 ans ici ♦ Métier : Comportementaliste de la peur ♦ Statut social : Célibataire ♦ Date et lieu de naissance : Hoboken, novembre 1978 ♦ Orientation sexuelle : Hétérosexuel ♦ Signe Particulier : Très souvent en costard ♦ Groupe : Newyorkers ♦ Avatar : Simon Baker ♦ Scénario ou inventé ? Inventé ♦ Double-compte ? Non
Jonathan est un homme séduisant dans la fleur de l'âge. Très sociable, d'un naturel agréable et avec un bon sens de l'humour, il est un peu le prototype de l'ami qu'on aimerait tous avoir. Assez fou pour faire les 400 coups mais assez raisonnable pour savoir quand s'arrêter, il donne l'image d'être l'équilibre incarné. Sa réussite sociale transparaît sur son visage et dans son apparence : toujours impeccablement habillé, le visage souriant, les cheveux d'un blond éclatant, les dents blanches, il a un peu l'allure d'un golden boy. Son métier couplé à son célibat lui permet de cumuler une belle somme sur son compte. Il vit très bien, dans un quartier aisé.
Malheureusement le tableau de cet homme idyllique est gâché par une pathologie hors norme dont Jonathan souffre depuis son adolescence : la phobophilie. Le nom de cette maladie n'est pas connu, parce que le nombre de cas recensés à travers le monde est très faible. Jonathan aime la peur, et plus encore que la sienne, il aime celle des autres. Il n'est pas attiré par les femmes car la notion de plaisir charnel ou sexuel ne l'intéresse pas, d'où son célibat. En revanche, il trouve un plaisir malsain dans la peur qu'il observe chez les autres, plaisir décuplé quand il est lui-même à l'origine de cette peur. Ce plaisir est purement psychique, et n'arrive jamais à l'état de jouissance physique.
Cette maladie l'amène à avoir une double personnalité : le Jonathan que vous croyez connaître, celui que vous aimerez rencontrer et avec qui vous passerez de bons moments, et le vrai Jonathan, celui qui se déguise en clown pour sortir tard le soir et effrayer les gens. Il est un peu le docteur Jekyll, victime de son Mister Hyde, en constante dualité. Il se bat contre sa seule source de plaisir, conscient de la déviance de son comportement, mais tel le loup garou lors des nuits de pleine lune, il est parfois très difficile d'arriver à se contrôler ...
En grandissant, Jonathan a appris à faire de sa maladie son propre fond de commerce : il est thérapeute spécialisé dans le traitement des phobies. Comprendre les maladies liées à la peur l'a toujours passionné. En aidant ces personnes à se débarrasser de leurs peurs, il a le sentiment d'équilibrer son karma, entaché par les personnes qu'il plonge volontairement dans la terreur, toujours pour son plaisir personnel. Mais il prend du plaisir à voir les gens enfermés dans leur peur, et il concilie à merveille travail et loisirs. Il est très doué dans ce qu'il fait, même s'il lui est arrivé de terroriser volontairement certains patients, juste pour les faire revenir.
► Pseudo/Prénom : Sylar / Guillaume ► Age : 23 ans et toutes ses dents ► Niveau RP : Toujours en quête d'amélioration ► Comment avez-vous découvert le forum ? Une petite bande de fous furieux me traîne malgré moi de forum en forum ► Un petit mot pour la route ? Let's have some fear.
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Dernière édition par Jonathan Meryl le Ven 24 Oct - 18:59, édité 4 fois |
| | | Jonathan MerylMembre
Messages : 10 Date d'inscription : 15/09/2014
| Sujet: Re: Jonathan Meryl [Fiche Terminée] Jeu 23 Oct - 7:32 | |
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« Je pense à tout ce que la peur va posséder et j'ai peur, c'est justement ce que la peur attend de moi. » Alexandre O'Neill
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" Fermez vos yeux un instant, et essayez d'ouvrir votre esprit et de libérer votre imagination. Vous êtes seule, marchant dans une ruelle sombre par une froide nuit d'hiver. Personne n'est avec vous ou autour de vous. Votre manteau est un peu léger pour cette température, vous regrettez de ne pas avoir mis quelque chose de plus chaud, et vous hâtez le pas pour arriver un peu plus vite chez vous, mais vous savez qu'il vous reste encore au moins deux kilomètres à marcher pour y arriver. Les maisons et les immeubles autour de vous ont tous leurs fenêtres fermées, aucune lumière ne parvient jusqu'à vous, si ce n'est celle des quelques timides réverbères qui sillonnent la rue. Vous marchez, seul, avec pour uniques compagnons l'air chaud qui sort de votre bouche quand vous respirez, et la sensation de froid qui vous pince le corps.
Vous y êtes ? Parfait, on continue. Maintenant concentrez-vous sur votre plus grande peur. Vous ne parviendrez peut-être pas à l'identifier tout de suite, prenez un instant pour vous mettre face à elle. Matérialisez la comme un animal sauvage, une créature ébène aux yeux jaunes qui se tiendrait là, devant vous, dans cette rue sombre où vous êtes si seule. Arrêtez-vous de marcher, vous ne voudriez pas aller à son contact tout de suite. Prenez-le temps de l'observer, fixez la cette peur, donnez lui un nom. Ne reculez pas, elle ne vous fera rien, et vous tenez ma main dans la vôtre. Je suis là, pour vous protéger. Maintenant faites un pas vers votre peur, elle est clairement identifiée, vous savez qu'elle vous terrorise mais vous faites quand même un pas vers elle. Elle ouvre sa bouche et dévoile des crocs beiges acérés. Tentez de vous calmer, ne vous raccrochez pas à ma main comme à une bouée de sauvetage, c'est votre peur et vous avez le contrôle sur elle, mais si elle sent que vous n'avez pas confiance, elle en profitera pour prendre l'avantage sur vous. Continuez d'avancer vers elle." "Docteur, vous êtes sûr qu'elle va bien ?" me demande la maman de Judy, inquiète. Je lui réponds sans quitter la jeune fille des yeux, constatant par moi-même qu'elle est tétanisée et que son front perle de gouttes de sueurs pendant que sa main serre très fort la mienne."Mais bien sûr que ça va aller, Judy se débrouille très bien, laissez la se concentrer. Judy, concentrez-vous bien sur ma voix, n’écoutez qu'elle, continuez d'avancer vers cet animal noir aux yeux jaunes et aux crocs acérés. Il devient de plus en plus menaçant, votre peur sent que vous approchez d'elle et elle ne veut pas se laisser faire. Mais vous continuez d'avancer, vous n'êtes plus qu'à un mètre d'elle maintenant. Tendez votre main vers elle, allez-y, faites-le. Voilà, c'est très bien. Approchez et posez votre main sur elle. Non non, ne tremblez pas, c'est vous qui avez le contrôle et vous seule. Elle ne vous fera rien si elle sent que vous avez le contrôle. Vous posez maintenant votre main sur la tête de cette créature. Vous constatez alors qu'elle referme sa bouche et que ses crocs ne sont plus visibles. Ses yeux jaunes qui vous terrorisaient tant deviennent de plus en plus blancs. Son pelage noir, plus noir que la nuit, ne vous effraye plus et vous l'entendez émettre des petits sons. Non, plus que des sons, elle parle, elle prononce des mots. Tendez l'oreille, écoutez ce qu'elle a à vous dire. L'entendez-vous ? Rapprochez-vous encore, tendez vraiment bien l'oreille, votre peur ne vous menace plus, elle veut juste vous parler. Vous entendez ce qu'elle dit, elle répète les mêmes mots encore et encore, elle vous dit ... "" ... Je n'ai pas peur de toi.""Exactement, mais retournez-vous maintenant dans cette ruelle, et observez les fenêtres qui s'illuminent progressivement, maison après maison. D'ailleurs si vous vous retournez, vous constaterez que votre peur a disparu. Vous apercevez au loin un couple qui arrive à votre rencontre, d'ailleurs il vous salue en passant près de vous. Le soleil se lève dans votre dos, et peu à peu la chaleur d'une matinée d'été vous englobe, vous réchauffe. Ouvrez les yeux, Judy."Judy ouvre ses yeux, et ceux-ci se plongent alors dans les miens. J'étire un petit sourire, puis je me recule en lui lâchant doucement la main. Je regarde sa mère, puis à nouveau elle, avant d'en arriver à ma conclusion :"Tu as peur du noir Judy, mais le noir n'est qu'une créature de la nuit que tu peux aisément dompter. Il faut juste aller à son contact, et tu te rendras compte que la seule chose qui donne corps à cette peur, c'est toi, c'est ton imagination. Tu nourris ta peur du noir avec ton imagination, alors que c'est toi qui contrôle la situation lorsque la lumière s'éteint." "Co ... Comment avez-vous deviné que c'était la peur du noir ?""J'ai laissé des indices derrière-moi et j'ai observé ses réactions. Elle a commencé à serrer ma main dès que j'ai prononcé le mot 'nuit', et elle a commencé à transpirer quand j'ai parlé d'une 'créature ébène'. C'est une peur très commune chez les enfants, heureusement traitable assez facilement. Tu verras Judy, ce soir tu pourras éteindre la lumière plus tranquillement et te contenter de ta veilleuse. Imagine qu'elle est cette fenêtre lumineuse d'un immeuble à côté de toi, dans cette ruelle. N'oublie pas que ta peur se nourrit de toi, et que c'est toi qui la contrôle. D'accord ?"La petite Judy hoche la tête en souriant timidement, puis elle se lève de son fauteuil en même temps que je me lève du mien. Je raccompagne mère et fille vers la porte de mon bureau et laisse ma secrétaire se charger du reste : honoraires, prise du prochain rendez-vous, et tout le reste. C'est une bonne journée qui s'achève, et tant mieux, la nuit n'en sera que meilleure.~~~~~~~~ Samedi matin. Je me réveille dans mon lit. Aucune crise ne m'a réveillé cette nuit, j'ai plutôt bien dormi. Tant mieux, mais je sais maintenant ce qui m'attend ce soir. Je n'y coupe pas deux soirs de suite.
Quand j'y pense, quand tout ceci a commencé, ça n'arrivait qu'une ou deux fois par mois. Et plus je m'y intéressais, plus le phénomène prenait de l'ampleur. Mon psychiatre a appelé ça de la phobophilie. C'est très rare, mais j'ai tiré le ticket gagnant de cette loterie-là. La définition qu'en a fait mon thérapeute est la suivante : j'éprouve une sensation de plaisir coupable, voir malsain, à éprouver de la peur ou à la partager avec quelqu'un. Pas de traitement connu à ce jour, et les nombreuses sessions avec mon psy qui ont pavé mon adolescence n'ont strictement rien changé, si ce n'est qu'elles ont peut-être contribué à empirer les choses.
Je me souviens très bien avoir commencé avec des animaux, quand j'étais beaucoup plus jeune. Je les enfermais dans des pièces réduites et je m'amusais à hurler ou à cogner sur les murs pour les faire trembler de peur. Plus ils étaient apeurés, plus j'adorais ça. En grandissant, mes séances se multipliaient, et mes victimes évoluaient. Mes camarades de classe, tard le soir, sous leur fenêtre. C'était terrifiant pour eux, jouissif pour moi.
En dépit de ce que vous pourriez croire en lisant ces lignes, le plaisir que j'éprouve est vraiment coupable. Quand l'excitation redescend, je me sens honteux et horrible. Je m'en veux terriblement de faire mourir de peur de parfaits étrangers qui ne le méritent sans doute pas. Évidemment, dans tout ce contexte, impossible de tomber amoureux d'une fille et de fonder un foyer. Des fois, j'en ai envie, mais quand je suis en crise, je me fais parfois tellement peur à moi-même que je ne me vois pas partager cette folie avec une femme. Personne ne mérite de vivre avec un type comme moi.
Pas de femme, pas d'enfant, des parents distants qui appellent une fois par an, à Noël. Ils ne m'ont jamais avoué quoique ce soit, mais je sais que ma pathologie leur fait peur, depuis que je suis ado. Je n'ai pas vraiment d'ami non plus. Des fois je sors avec des confrères thérapeutes, mais bien qu'eux ignorent tout de ma maladie, j'ai l'impression que passés nos moments de rire intense, quelque part je leur inspire de la peur aussi. Mon métier doit leur faire cet effet, sans doute. Je sors aussi parfois avec mes potes du golf. Eux ils savent réellement s'amuser, mais ce sont tous des golden boy trop imbus d'eux-mêmes. Je ne leur fait pas peur, parce qu'ils ne savent rien de moi et que ça leur va très bien, leur personne est pour eux la seule digne d'intérêt. Un d'entre eux m'a même confessé une fois s'admirer et se parler tous les matins face au miroir pendant un bon quart d'heure. C'est quand on me dit des trucs comme ça que je me dis que je ne suis peut-être pas le pire des fêlés. ~~~~~~~~ Dimanche, très tôt le matin. Mes yeux s'ouvrent, et je me sens fébrile. Mon front est perlé de gouttes de sueurs. Je regarde l'heure : deux heures trente du matin. Je sens l'excitation monter, ma crise commence, et je me sens spectateur de ma propre vie car je ne peux rien faire pour m'en empêcher. C'est comme une faim que je suis obligé de satisfaire, alors que cette dernière est intarissable. Je sors de mon lit, et ouvre mon armoire. Caché entre les costards tous plus classes les uns que les autres, un costume à dominante mauve, avec une fleur rouge et une chemise jaune. J'enfile cet accoutrement puis je file à la salle de bains.
Face au miroir, je poudre intégralement mon visage à l'aide d'un fond de teint très blanc. A l'aide d'un spray coloré, je teins mes cheveux en vert sale. Enfin, je dessine de gros cercles de crayon noir autour de mes yeux, puis je passe une épaisse couche de rouge à lèvre autour de ma bouche. Voilà, là je suis vraiment le mec terrifiant qu’on n’aimerait pas croiser dans la rue, à deux heure trente du matin.
J'enfile un manteau, un chapeau, et je sors de chez moi. J'habite une belle maison à Hoboken, ville de taille moyenne à l'extérieur de la métropole new-yorkaise. Je mets une vingtaine de minutes en transports en commun pour rejoindre le centre. Déjà dans le métro, les regards sont tous fixés sur moi, et tout le monde est mal à l'aise. J'attends comme ça quelques minutes, puis je presse un petit bouton caché dans ma manche, lequel déclenche une bande son à travers un petit haut-parleur caché dans ma veste : un rire de clown, un rire aigu, long, presque fou. Des gens quittent mon wagon, mais je descends finalement du métro.
Je m'engouffre dans une rue sombre, près d'un quartier composé principalement de pubs et bars en tous genres. Je repère un jeune couple qui emprunte une ruelle voisine, laquelle est très peu fréquentée. Tapi dans l'ombre, je les suis, jusqu'à me retrouver seul avec eux dans une rue à peine éclairée. J'appuie une nouvelle fois sur le bouton, le rire se déclenche et brise le silence. Les deux se tournent vers moi, et instinctivement, le jeune homme se place devant sa petite amie."Tu veux quoi toi ? T'es malade, dégage !"Il croit me faire peur, mais je n'ai pas peur de lui. En revanche, lui a l'air terrifié. Je m'avance vers eux, ils reculent lentement. La jeune femme est terrorisée, je le vois bien, et j'avance encore plus rapidement, me nourrissant de cette peur, seule source d'apaisement."Putain t'es taré, arrête ou j'te frappe, j'te jure que je vais le faire." J'incline la tête et je le fixe droit dans les yeux. Je ne dis rien. Si je leur parlais, ils seraient un peu rassurés, et apprendraient des choses sur moi. Le silence est bien plus terrifiant. J'avance encore, et l'homme cède à la panique : il se rue sur moi. Je l'accueille avec une clé de bras, puis je le jette par terre. Je pousse un cri déchirant la nuit en faisant mine de courir vers lui, et finalement, son côté lâche prend le dessus. Le jeune homme se lève et part en courant."Jake !! Jake !! Me laisse pas ici !!"Je reste seul avec la jeune femme, laquelle est tétanisée, incapable d'imiter son (ancien) petit-ami et de détaler aussi vite que possible. Je m'approche d'elle, je ne pose pas ma main sur elle, mais je rapproche mon visage maquillé et je renifle son parfum. Elle ne bouge pas, elle en est incapable, mais elle tremble de tous ses membres et sanglote. Elle a peur, horriblement peur. C'est là, à ce moment précis, que je puise un maximum de terreur en elle pour nourrir ma soif. Je sens mon excitation redescendre progressivement, je sens cette espèce d'animal fou en moi retourner progressivement dans sa cage. Je n'ai aucune érection, je n'ai aucun orgasme, mais le sentiment que j'éprouve maintenant est semblable à ce vous éprouveriez après un acte sexuel : baisse d'excitation, légère fatigue, petite faim. Finalement, je dis sèchement : "Dégage."Et elle parvient à bouger pour partir en courant. ~~~~~~~~ Le même dimanche, beaucoup plus tard. Je me réveille sur les coups de onze heures. Je me sens apaisé, en pleine forme. Je me lève et vais me regarder dans le miroir : j'ai encore des traces de maquillage autour des yeux et un reste de fond de teint sur la peau. C'est là que je me rappelle de tout, et que je me sens minable.
Comme je vous l'ai dit, si j'éprouve une forme de plaisir sur l'instant, je suis en définitive un otage de ma maladie. Tout ce qu'il me reste, c'est faire en sorte d'aider au mieux les gens quand je suis dans mon état normal, pour essayer de me racheter et rééquilibrer ma conscience. Heureusement, s'il m'est arrivé d'être un peu violent, je n'ai jamais blessé ou tué personne. C'est pour ça que je me permets de ne plus consulter. Si je venais à commettre un meurtre, je demanderais immédiatement à me faire interner.
Je suis obligé de repenser à ce film que j'ai vu l'autre soir, Fight Club. Il y a un couple de phrases très justes auxquelles je pense chaque matin quand je me vois dans cet état dans la glace. C'est ça, ma vie.This is your life. It doesn't get any better than this. This is your life. And it's ending, one minute at a time.
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| | | Alexander of AddingtonFondateur
Messages : 41 Date d'inscription : 23/08/2014
| Sujet: Re: Jonathan Meryl [Fiche Terminée] Sam 25 Oct - 8:31 | |
| Tout est bon, je valide cette super présentation ! N'oublie pas d'aller te recenser |
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| Sujet: Re: Jonathan Meryl [Fiche Terminée] | |
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| | | | Jonathan Meryl [Fiche Terminée] | |
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